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Débuter en Helico RC - Je t'aime moi non plus


Serge

Question

·         Bonjour à tous,

J'aimerai partager avec vous, et plus particulièrement avec les futurs débutants, mon expérience dans l'initiation au maniement de cette machine folle. Cela fait 6 ans que je ne m'étais pas aventuré sur ce forum. Malgré mes diverses tentatives de connexion il semblerait que mon ancien compte ai été enterré, tout comme l'avait été mon engouement pour l'hélico.

6 ans se sont écoulés entre ma dernière tentative d'apprivoisement de cet objet perpétuellement instable et mon re-mariage avec cette discipline.

Le Divorce

Avant d’aller plus loin, je souhaiterais préciser que ce que je vais partager avec vous n’est que mon ressenti et en aucun cas une vérité absolue. J’espère néanmoins que cela vous permettra de vous aider dans votre quête.

A l’époque j’avais écumé les forums à la recherche de la moindre information sur les débuts en hélico et peut-être est-ce actuellement votre cas. Suite à cette perquisition webistique, plusieurs choses convergeaient sur une même idée. Il fallait que j’achète une machine relativement grande pour gagner en stabilité, avec une motorisation thermique pour avoir une grande autonomie. Avec ces paramètres en tête, mon choix s’orienta vers un magnifique Compass Knight 3D d’occasion. C’est toujours un grand moment l’achat d’un hélico et je pense que ce fut la seul joie que j’ai eu avec cette machine. Evidement ce n’est pas la machine que je remets en cause, elle était et est un fantastique hélico. Seulement, et  ceux malgré toutes les lectures possibles, on ne se rend pas compte de l’appréhension de ce type de d’engin.

Je pensais pourtant avoir tout fait correctement : des heures de simulation, vérification de tous les réglages, des serrages et je m’étais inscrit dans un club de modélisme pour profiter de l’expérience des « anciens ».

La première déconvenue fut le nombre et la disponibilité des membres pratiquants l’hélico. Seulement 2 personnes en faisaient et comme tout le monde à sa propre vie ils n’étaient pas systématiquement là lorsque moi j’y étais. Après plusieurs allées et venues au fils des semaines avec l’hélico dans le coffre de la voiture sans jamais le sortir, je m’étais décidé à me lancer seul dans mon apprentissage faute d’autre choix. Dernière vérification et mise en route c'est parti. Si je vous demande de retirer toutes les carters autour de la lame de votre tondeuse et de l’utiliser ainsi quelle sensation auriez-vous en l’utilisant ? Moi c’est cette sensation que j’ai eu en voyant tourner à pleine vitesse ce rotor de  près d’1m10 de diamètre à quelques mètres de moi. Rajoutez à cela que ça vole et que la seule chose qui vous lie à cette tondeuse hasardeuse c’est une radio et des compétences que vous n’avez pas.

J’ai bien réussi à le faire décoller et malgré le cerceau sur les patins cela ne changea guère l’issue de son vol inaugurale. Ce qui devait arriver arriva, j’ai évidemment « perdu » le contrôle de la machine et avant de la prendre de plein fouet j’ai simplement réussi à la précipité au sol avant la catastrophe. Tel fut son seul vole entre mes mains. Le temps et l’argent dépensé firent le reste : j’ai abandonné ce projet.

Le Re-Mariage

Nous voici 6 ans plus tard, soit quelques semaines auparavant, Je descends dans ma cave et je retombe nez à nez avec cette machine. L’idée ne va pas me lâcher des jours durant : je voulais m’y remettre. Je re-parcours les recoins d’internet pour voir les nouveautés, les évolutions, relire les différents forums. Et je tombe sur ces petites machines en class 100 qui pèse tout juste 35 gr et capable de « vol 3D ». Sans réfléchir je jette mon dévolu sur le petit hélico de chez Graupner un Heim 100 3D. Lors du déballage il est certain que je n’ai pas été impressionné par la machine comme je l’avais été par mon Knight 3D. Ce petit hélico ressemblait bien plus à un jouet pour enfant qu’a un modèle réduit sérieux. Et le simple fait de le regarder me donnait l’impression qu’il allait tomber en morceaux mais l’excitation était tout de même  présente. Je branche sur un prise USB le chargeur fournie, j’attends à peine 10 minutes : c’est déjà chargé !!. J’enfile la batterie miniature sous le cockpit, je bind à ma télécommande et dans mon salon je démarre la bestiole. Les débuts sont laborieux et je n’arrive guère à avoir un vol stationnaire mais ce qui me frappe de suite c’est le plaisir que je prends à faire voler cette mouche électrique dans le peu d’espace disponible. J’enchaine les vols, les tentatives, les chutes, les chocs. Les jours passent et ma passion grandi. Dès le matin je n’ai qu’une hâte : être le soir pour continuer l’entrainement. Depuis mon niveau à largement progressé et je réussi à évoluer rapidement tout ça dans un sentiment de « sécurité » bien plus grand. Ce petit objet volant identifié m’a permis d’appréhender et d’apprendre ce que je n’aurai jamais pu faire seul avec le gros thermique. Et cette expérience en poche je peux à nouveau espérer faire vole mon chevalier volant avec moins de réticence.

La morale, si morale il y a

En ayant re-parcouru les forums et autres sites, je revois encore aujourd’hui les même conseils qu’il y a 6 ans. « Prenez une grosse machine pour la stabilité », « le thermique c’est la base », « les associations de modelisme », etc…

Comme vous avez vu le lire précédemment ces conseils ne m’ont pas servie. Je pense qu’au contraire ils m’ont desservie. Voici les conseils que je donnerai à un ami ou simplement à quelqu’un qui voudrait se lancer dans l’helico RC.

POUR DEBUTER :

Ne pas prendre une grande machine. C’est effrayant et dangereux tant qu’on n’a pas la  maitrise pour soi et les autres. Ça demande plus de logistique et d’attention, ça coute beaucoup plus chère à l’achat et à réparer.
Il est vrai que mon modèle « très » réduit est très instable mais j’ai d’autant plus de satisfaction à lui faire faire des mouvements propres et de joli stationnaire. A le faire atterrir sur le téléphone portable posé sur la table ou le faire passer sous les éléments du salon. Oui il a souvent tapé les murs, le sol, les meubles et même moi (ça réveille quand même de se le prendre dans les jambes) mais aucune casse et ça repart de plus belle à chaque fois.

Ne pas prendre de thermique. Cela rajoute des réglages ce qui n’est déjà pas évident quand on sait tous les réglages qu’il faut faire de base. C’est bruyant donc il faut en plus faire en fonction des heures aménagées pour les thermiques dans les clubs de modélisme et c’est salissant.

Un club oui mais pas que. Aujourd’hui cette petite machine me permet d’avancer à mon rythme et comme je peux en faire à la maison ça s’adapte à mon emploi du temps.  Une machine plus imposante vous oblige à être dans un endroit prévu à cet effet.

Si je devais faire un résumé imagé. Je dirais que je préfère apprendre à jongler avec 5 balles de mousse plutôt qu’apprendre à jongler avec une tronçonneuse. Les mini-hélicos c’est plus difficile, plus instable, plus « vif » mais finalement bien plus abordable à tous les niveaux.

Voilà j’espère que mon récit vous aura montré une autre approche de l’apprentissage de l’hélico RC et que dans tous les cas vous réussirez à prendre du plaisir à faire virevolter votre engin J.

PS : je ne dénigre ni les gros hélicos, ni les thermiques simplement, de mon point de vue, ce n’est pas du tout adapter pour découvrir cette passion et je pense ne pas être le seul à avoir été refroidi à cause de ça.

 

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12 réponses à cette question

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Bonjour,

Pour confirmer ce qu'écrit Supergfree, pour ma part, après avoir attrapé le virus avec un petit coaxial dans mon garage, je n'ai pas suivi les avis alentour et j'ai appris seul le pas collectif et ses réglages sur un TRex 450. Tout le monde pensait que je n'y arriverais pas. Evidemment, j'ai un peu cassé, mais pas tant que ça, et quelle satisfaction aux premiers stationnaires ! L'avantage est que je pouvais effectivement faire voler mon engin dans mon verger, quand je voulais et sans ces personnes bien attentionnées que l'on rencontre parfois et qui y vont de leurs "vas-y, envoie ! tu ne progresseras pas si tu ne casses pas ! etc, etc ...". Bien sûr, la progression est plus lente et je ne fais pas de 3D, mais ce n'était pas mon objectif. Je suis capable aujourd'hui de bien régler un hélico et de le piloter en faisant des vols "maquette" et c'est ce qui me plait.

Tout ceci doit évidemment s'accompagner de toutes les règles de sécurité qui vont bien : pas d'essais avec du monde autour (même sa famille), garder des distances de sécurité, bien vérifier les réglages et s'arrêter au moindre comportement anormal, contrôler régulièrement son équipement, ....

Bons vols à tous en securité.

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Salut,

J'ai débuté seul, sur un terrain de tennis privé, avec des copterX 450. Je l'ai commandés 3 par 3 pour avoir des pièces d'avance.

Je n'ai rejoint un club qu'après. Là, contrairement à vous, semble t il, j'ai découvert une équipe formidable où j'ai vraiment apprécié l'effet de groupe. 

D'ailleurs, si vous habitez le cher, inscrivez vous à ST AMAND MONTROND. Super club, Super équipe, Superbes installations.

Jc

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L'équipe était super et je ne rejette pas la faute sur le club loin de moi cette idée. Simplement petit club, peu d'Hélico, plus une réglementation pour les machines  thermiques (samedi de 14h à 18h et le dimanche 9h-12h), rajouté à cela mon emploi du temps peu flexible et vous obtenez le résultat ci-dessus.

Le petit hélico que j'ai aujourd'hui me permet de pouvoir en faire sans contrainte de temps, de bruit, de météo. Cela me permet de progresser très rapidement et de pouvoir de nouveau envisager de faire voler des modèles plus grands dans le futur. Je regrette simplement de ne pas avoir essayé cela avant. Tout le monde m’avait déconseillé ces petits modèles trop difficiles à appréhender. Mais au final l’erreur n’est pas punitive et on n’est pas obligé d’avoir des caisses de pièces en stock. De plus c’est beaucoup plus motivant que le simulateur.

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Bonsoir,

De même, je ne remets pas en cause les clubs locaux. Ils sont malheureusement situés au minimum à 30 km de chez moi, ce qui ne facilite pas les choses, et il y a peu de pilotes hélico. Ils font toutefois du très bon boulot quant à la formation des jeunes (que je ne suis plus ....) et passent régulièrement les messages concernant la sécurité.

@+

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Hello , je pense que nous sommes assez nombreux à avoir appris seul , dans mon cas j'ai commencé avec un df 4 , vacherie de fp s'il en faut mais très formateur et pas cher à réparer , vu se qu'il a pris il valait mieux !! n’empêche que je me suis pris au jeu et qu'au bout de quelques temps j'en faisais se que je voulais , seul le vent me bloquait ( comme tout les fp )alors je suis passé au trex 450 sev2 et la que du bonheur , s'est à mon sens une bonne classe pour progresser , le prix des pièces restes raisonnable et sa se défend bien dans un vent moyen , depuis je suis passé a beaucoup plus gros sans problème grâce à mes deux moustique et ne regrette pas cet apprentissage .

pour moi  commencer seul avec une grosse machine est une bêtise , s'est couteux et surtout très dangereux ,même s'il est indéniable qu'un 700 est plus stable qu'un 450 encore faut il savoir piloter un minimum .           

 

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Hello

j’étais exactement dans le même cas que toi.

Modéliste avion puis j'ai acheté un hélico thermique (Ergo 30) mais j'avais trop peur et trop peu de pratiquant dans mon club donc je suis repassé sur avion.

Puis j'ai déménage et je n'ai pas repris car j'ai eu 3 enfants entre temps.

j'ai envie de reprendre mais je ne sais pas quoi choisir,

je pense bouffer du simulateur puis acheter un "Master CP" avec une radio Devo7e

J'ai lu qu'un CP bien stable comme le "master CP" pouvait être aussi facile qu'un PF si bien réglé

et je trouve que les pièces ne sont pas trop cher.

ça me gène d'investir dans un PF (je préfère avoir un truc un peu évolutif y compris en ce qui concerne la radio)

ou alors peut être un "super CP" toujours avec une devo7e pour pouvoir passer au master CP par le suite.

si on est un maitre du simulateur, qu'est ce qu'on devient en reel ?

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Avé Serge, 

ton point de vue se comprend tout à fait. On peut d'ailleurs constater qu'il est partagé par plus d'un.

Je pense que les façons d'aborder l'hélico dépend des conditions dans lesquelles on se trouve. Une "grosse" machine a plus de sens si on a accès à l'écolage. Là on apprend super vite (on peut arriver à se débrouiller en statio en juste quelques vols), et dans plusieurs domaines en même temps: pilotage, maintenance, réglages. La marge de progression avec la même machine est vraiment phénoménale (puisque la machine permet de voler loin). Et on n'a pas besoin d'acheter 2 ou 3  machines (même si on le fait très souvent, non par besoin, mais par plaisir...).

Maintenant, pour qui n'a pas accès à l'écolage, ou veut tout simplement pratiquer fréquemment, sans avoir besoin de se déplacer au terrain, effectivement, 100% d'accord avec toi: un p'tit oiseau costaud, sans stress, facile à mettre en oeuvre et surtout qui ne cause pas de dégât, est idéal. Surtout depuis l'arrivée des modèles tel que Blade 230S, auto-stabilisé comme un bi-rotor, mais qui sait aussi aller jusqu'à un peu de 3D, simple comme un mCPx, et visible quasiment comme un 450. Mais il manque alors tout un pan de connaissances notamment sur les réglages, la maintenance, les moteurs, servos, modules FBL, etc....

 

Il semble inopportun de promulguer une règle absolue. Tout dépend des conditions dans lesquelles on se trouve, et de ce que l'on cherche....

 

Dans tous les cas, l'important est de prendre son pied! 

Le stress, ou plutôt le frisson, peuvent faire partie du pied que l'on prend.  Je prends mon pied avec les "gros", mais j'ai aussi un "petit" pour quand la connerie me prend, c'est moins cher à réparer.

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Bonjour,

Janvier 2016, que c'est loin, mais j'espère que d'autres que moi tomberont sur ce post.

Bon voila je suis vraiment modéliste depuis 4 ans, avec des avions seulement aussi.

Il y a quelques années j'ai fais la bêtise d'acheter un gros hélico thermique, persuadé que j'y arriverait bien tout seul, effectivement j'arrivais à faire de petits stationnaire pas les plus beaux et les plus précis du monde mais j'en étais content, mais rapidement je suis resté bloqué à ce niveau, personne pour m'aider, m'expliquer, faire de l'écolage, alors j'ai laisse tomber, pourtant c'est depuis tout petit que les hélicos m'attirent.

Bref maintenant j'ai trouvé un club sympas et vite appris à voler avec des avions et à en construire aussi, mais la passion de l'hélico est toujours là, et je veux vraiment en faire.

On a mis à ma disposition une petit hélico, un Red Buzzard, je commence un peu à voler avec et le plaisir et revenu.

Malgré tout dans notre belle région les journées avec de bonnes conditions ici sont rares, alors je me suis mis au simulateur, ma question est la suivante, pour apprendre à bien piloter que faut il faire au début, quel parcours suivre, quels sont les fondamentaux, je ne sais pas par quel bout commencer, et du coup je ne progresse pas, pour de vous m'aider s'il vous plaît.

Merci à tout ceux qui ont posté ici, ce partage d'expérience et vraiment motivant.

 

 

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Bonjour , tu pourrai peut être évoluer plus facilement avec un petit helico style HK K110 ou HK K123 . Ca vole pratiquement comme un grand et c'est trés résistant . J'en possède un et je me m'amuse toujours avec , aussi bien dans le garage qu'en extérieur même lorsqu'il y a du vent . @++

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Bonjour,

 

Pour avoir appris seul dans mon coin, je dirai que le tout début du début c'est de faire du simulateur et acheter juste la radio qui sera utilisé avec le futur hélicoptère

Faire du simulateur ça veut dire le faire de façon très sérieuse et pratiquement tous les jours pendant une trentaine de minutes jusqu'à avoir un certain niveau de pilotage

On peut prendre un 700 au départ (dans le simulateur !) pour acquérir les premiers réflexes puis prendre un 450 (un peu plus vif) plus tard pour peaufiner l'apprentissage

En fouillant sur le net on trouve plusieurs méthodes (assez équivalentes) d'apprentissage au vol qu'il faut suivre sans griller les étapes

De mon côté j'ai trouvé que celle "Du stationnaire aux funnels en 6 mois" avec son pilotage en rotation lente est redoutable mais très efficace

J'ai appris sur Phoenix v6 mais il ne se fait plus. A priori, en 2022, le simulateur Next semble bien

Le prix du simulateur est vite rentabilisé car la casse n'est que virtuelle !

 

Quand on commence à bien maitriser sur le simulateur on peut alors songer à acquérir un petit modèle HK ou Blade qui ne coutent pas trop cher à réparer

Ça permet aussi de valider qu'on aime faire de l'hélico (et le réparer !) et qu'on évoluera ensuite vers un modèle plus gros et plus onéreux...

 

 

 

 

 

 

 

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